IAA/AIAP:
les origines
Il
faut remonter à la 3e Conférence Générale
de l’UNESCO, en 1948, organisée à Beyrouth,
Liban, pour comprendre les origines de l’AIAP IAA. C’est
en cette occasion, en effet, que le Directeur- Général
fut chargé de mener une enquête susceptible de
définir la façon dont les artistes pouvaient servir
les buts de l’UNESCO, enquête apte à mette
également en relief les obstacles, qu’ils soient
d’ordre social, économique, et politique qui entravaient
le chemin des artistes dans l’exercice de leur art. Le
Directeur-Général fut également saisi de
recommandations sur les conditions de travail des artistes à
mettre en œuvre afin d’assurer leur liberté
de création.
La Conférence de l’UNESCO, lors de sa 6e session,
en 1951, chargea le Directeur-Général d’organiser
une Conférence Internationale qui étudie les conditions
de travail et de liberté des artistes dans plusieurs
pays, et qui propose les moyens d’associer plus étroitement
les artistes au travail de l’UNESCO. En
conséquence, en 1952, lors d’une conférence
d’artistes tenue à Venise, 21 gouvernements et
48 associations d’artistes représentant 19 pays,
se déclarèrent en faveur de la création
d’une association internationale de peintres, sculpteurs
et graveurs. Un conseil fut constitué, présidé
par Gino Severini (Italie), et un secrétariat ouvert
à la Maison de l’UNESCO.
En
1954, lors de l’Assemblée Générale
plénière de l’Association nouvellement constituée,
pour la première fois, furent annoncés les grands
buts de l’AIAP; 18 pays étaient présents
lors de cette Première Assemblée (avec des Comités
Nationaux déjà constitués) qui prirent
part à ces travaux, ainsi que des observateurs de 22
autres pays. Des artistes tels que Miro, Delaunay, Matta, Calder,
Pasmore, Soto, Braque, Hartung, Laurencin, Vasarely, Moore,
Lurçat, Masson, et bien d’autres, ont participé
à ces travaux et laissé leur empreinte.
Depuis
sa création, l’AIAP IAA est dotée par l’UNESCO
du statut d’ONG partenaire avec statut de consultation.
Notre
présidents depuis 1952 [PDF]